Le métier de certificateur ou certificatrice PEB

Professionnel·le

Comment travaille un certificateur ou une certificatrice ? Quelle formation suivre pour obtenir l’agrément ?

« Je conseille le métier de la certification PEB à toute personne qui aime l’autonomie, le contact et qui souhaite avoir une profession variée tout en se sentant utile à la société », explique Marie Smekens, certificatrice PEB en Région de Bruxelles-Capitale. Comme elle, près de 215 personnes assument cette fonction clé.

Un job flexible

« Être certificateur ou certificatrice, c’est avoir l’occasion de concilier vie professionnelle et familiale, d’allier déplacements et travail sur ordinateur », témoigne Marie Smekens. Cette flexibilité se couple à d’autres avantages comme le fait de rencontrer des publics variés qu’ils soient propriétaires, architectes, entrepreneurs, entrepreneuses ou issus de l’administration. Être certificateur ou certificatrice, c’est aussi contribuer à un enjeu sociétal majeur. Lequel ? Celui de l’amélioration du bâti résidentiel qui est l’une des causes les plus importantes du réchauffement climatique.

Une formation et un examen

Ingénieure agronome de formation, Marie Smekens s’est orientée vers la certification par sensibilité pour le milieu de la construction. « Pour être agréé·e, il faut être ingénieur·e, architecte ou avoir une expérience relative à l’énergie et au bâtiment. Une formation de 5 à 10 jours de cours est à suivre en cours du jour ou du soir et se clôture par un examen pour obtenir l’agrément », poursuit-elle. Une fois cette autorisation en poche, le certificateur ou la certificatrice a le choix : exercer en tant qu’employé·e, indépendant·e ou indépendant·e complémentaire.

« Détective » du bâti

Chaque demande de certification PEB débute par une visite de la maison ou de l’appartement. « On est une sorte de détective car on doit parfois chercher pour trouver des réponses, surtout dans les habitations les plus anciennes pour lesquelles les documents ne sont pas complets », détaille Marie Smekens. Une fois les données collectées sur place et dans les documents fournis par les propriétaires, la personne en charge de la certification encode ses observations dans un logiciel dédié. « Je profite aussi de ma visite pour donner des conseils, rassurer… parfois il est pertinent de mettre en place de petites améliorations sans pour autant se lancer dans de grands travaux. C’est le cas de l’isolation de conduits de chauffage par exemple », souligne la certificatrice pour qui la notion d’aide et de conseil est cruciale dans la pratique de son métier.

Updated date: 22/01/2024